L’endettement des fermes québécoises
L’endettement des fermes au Québec a suscité depuis quelques années des analyses et des déclarations diverses. Le Rapport St-Pierre concluait en 2009 que les fermes québécoises étaient surendettées et que les politiques de soutien aux producteurs agricoles étaient un obstacle à une gestion financière efficace des fermes.
Au mois de juin dernier, l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) a publié une étude sur l’endettement des fermes québécoises, qui brosse un tableau plus positif.
En effet, si le niveau d’endettement moyen des fermes au Québec est plus élevé que dans le reste du Canada, il n’est pas devenu excessif. Les agriculteurs obtiennent de leurs emprunts un effet de levier positif qui se traduit par une augmentation des capacités d’investissement et une rentabilité accrue des capitaux propres. « La productivité du capital et surtout le niveau de rentabilité économique des établissements québécois se démarquent à l’échelle du Canada. », ont expliqué François L’Italien, Lyne Nantel et Clément Bélanger Bishinga, chargés de projet à l’IREC et auteurs de l’étude.
Ce nouveau regard jeté sur l’activité agricole montre qu’elle tire bien son épingle du jeu dans le contexte économique et financier nord-américain. Une bonne nouvelle pour la province !
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